
Why this blog?
This blog aims to show that the system always finds a way to exert some form of violence on women. Some forms may seem less brutal only because they’ve been constructed as socially acceptable compared to others. Society tends to rank violence—making some forms more visible, more serious, or more legitimate than others. But this implicit classification offers no protection: it hides the reality that, as a woman, escaping one form of violence doesn’t mean being safe. It often means encountering another—more insidious, more silent, but just as destructive.
When you’re a woman in an armed conflict, political insecurity and the use of rape ensure your oppression. But in other parts of the world, oppression takes different shapes. Social dynamics marked by deep-seated, internalized misogyny condition women to remain in situations or relationships that oppress them differently—to accept more subtle, socially disguised forms of violence. Oppression is a multifaceted prism: it adapts, it hides, but it never disappears.
That’s why it’s so important for me to restore value to femininity, so often dismissed or belittled. Because femininity fosters self-esteem—and through that personal journey, we gain the clarity to see the traps society sets to keep us in a state of oppression. Far from being superficial, femininity is a force for emancipation—a way to reconnect with ourselves and to reject what seeks to suppress us.

Pourquoi ce blog ?
Ce blog a pour but de montrer que le système trouve toujours un moyen d’exercer un type de violence sur les femmes. Certaines formes paraissent moins brutales parce qu’elles ont été construites comme socialement acceptables face à d’autres. La société a tendance à hiérarchiser les violences, à en rendre certaines plus visibles, plus graves ou plus légitimes que d’autres. Mais cette classification implicite ne protège en rien : elle masque la réalité selon laquelle, lorsqu’on est une femme, échapper à une forme de violence ne signifie pas être à l’abri. Cela veut souvent dire en rencontrer une autre, plus sournoise, plus silencieuse, mais tout aussi destructrice.
Quand tu es une femme dans un conflit armé, l’insécurité politique et l’utilisation du viol garantissent ton oppression. Mais dans d’autres régions du monde, l’oppression prend d’autres formes. Les relations sociales marquées par une forte misogynie intériorisée conditionnent les femmes à rester dans des situations ou des relations qui les oppressent autrement, à accepter des violences plus insidieuses, mais non moins destructrices. L’oppression est un prisme à facettes multiples : elle s’adapte, se camoufle, mais elle ne disparaît jamais.
C’est pour cela qu’il est important pour moi de redonner à la féminité une valeur, si souvent méprisée. Parce qu’elle garantit l’estime de soi, et c’est par ce cheminement personnel que l’on peut voir les pièges tendus par la société pour nous maintenir dans l’oppression. La féminité, loin d’être superficielle, est un moteur d’émancipation qui permet de se recentrer sur soi et de refuser ce qui nous oppresse.
